Une étude indique que 9 français sur 10 sont inquiets sur la route, où vous situez-vous ?

La conduite restera un grand cirque urbain ! Si vous pensiez que piloter un bolide au milieu de l’asphalte bondé relevait d’une partie de plaisir, détrompez-vous. Les grandes villes transforment chaque virage en épreuve olympique et chaque feu rouge en thriller psychologique.

Mais ne croyez pas que seuls les chauffeurs de voitures suent sous la pression. Les cyclistes, eux, jonglent entre survivre et pédaler, surtout à Paris, tandis que les piétons deviennent de véritables funambules sur des passages cloutés peuplés de dangers. Ambiance tendue ? Absolument. Et le dernier sondage d’Ipsos pour la Fondation Vinci Autoroutes nous rappelle que le bitume est devenu un vrai ring de boxe.

Des études surprenantes 

Des usagers sur le qui-vive d’après ce sondage, 95 % des Européens s’attendent à croiser un potentiel casse-cou prêt à défier les lois de la sécurité routière à tout moment. Ce chiffre, qui faisait déjà trembler en 2023 avec ses 92 %, grimpe d’un cran.

Tous les acteurs du ballet urbain s’y retrouvent, 97 % des cyclistes serrent le guidon plus fort, 95 % des automobilistes redoublent d’insultes silencieuses derrière leur volant, et même 92 % des fans de scooters et les piétons ont la sensation que la rue, c’est l’arène des gladiateurs modernes.

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Bernadette Moreau, la voix sage de la Fondation Vinci Autoroutes, résume bien ce paradoxe, on flippe les uns des autres, tout en ajoutant notre grain de folie à la cacophonie. « Chaque usager se croit héros d’un film catastrophe où les autres sont les méchants, tout en sachant bien qu’il a parfois le rôle de l’antagoniste lui-même », dit-elle.

Des histoires à rebondissements

Le drame récent d’un cycliste fauché par un SUV, le 15 octobre à Paris, a remis de l’huile sur le feu ou plutôt sur le goudron. La cohabitation entre voitures et vélos n’a jamais été un long fleuve tranquille, et cette tragédie relance le débat sur l’espace partagé.

Pourtant, dans d’autres coins d’Europe, les cyclistes pédalent presque sereinement : aux Pays-Bas, 93 % se sentent en sécurité, un taux à faire pâlir de jalousie nos 59 % de Gaulois mal à l’aise sur leur bécane. Mais, soyons honnêtes, à Strasbourg, ça roule mieux avec ses 68 % grâce aux pistes cyclables qui font presque croire à un miracle.

Quant aux entorses au code de la route, elles sont aussi courantes qu’un café renversé : 67 % des conducteurs de deux-roues motorisés ignorent les sas vélos et 62 % des cyclistes préfèrent le bitume piéton au bon vieux macadam.

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L’éducation et l’exemplarité, martèle la Fondation Vinci, seraient le Saint-Graal pour apaiser cette jungle urbaine. Alors, dès l’école jusqu’au dernier clignotant de notre vie, il faudrait revoir notre copie. Voilà de quoi méditer au prochain embouteillage.

34 avis sur « Une étude indique que 9 français sur 10 sont inquiets sur la route, où vous situez-vous ? »

  1. D’abord de qu’elles villes ont parle, Paris des grandes capitales, ou de villes moyennes et dans quels départements…
    de petites villes de campagne, j’ai eu mon père qui roulait à Metz 57000, jusqu’à 92 ans, il y a bien sûr 15 ans de cela, mais il n’a jamais eu un accident, sauf bien longtemps avant sur un pont en bois alors qu’il y avait une forte pluie ☔️, en dernier il avait un petit peut froissé de la tôle, pour rentrer dans le garage, il n’y avait que 15 cm de chaque côté des piliers pour rentrer dans l’aller, et une rue pas très large, moi j’ai été chauffeur de protection rapprochée, avec des formations constantes, et visites médicales, je suis dans une petite ville, les villes plus importantes 25 km les 2 grandes villes la 1 première 50 km la 2ème 75, où se trouve les grands hôpitaux, nous ont est pratiquement dans un désert médical, ont fera comment….
    pas de prise en charge de la sécurité sociale pour des examens visites médicales, et quand ont a qu’une petite pension inférieure à 1000 €..
    sans voiture 🚗 ont va faire comment ?, les transports bus 🚌 c’est une galère et pas de gare, je ne suis pas contre une visite médicale, mais le médecin va aller avec vous dans la voiture pour évaluer votre capacité à conduire….une solution passer un moment avec un patron d’auto école dans votre véhicule

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