Quand un concessionnaire opte pour la manière forte après un litige : la Honda Accord de la discorde !

Aux États-Unis, certains litiges autour de paiements de voitures prennent des allures de film d’action. Chez Guru Auto Sales, un employé a opté pour une méthode… disons musclée, pour régler un impayé.

Plutôt que de se lancer dans une procédure classique, Erik Hadad, employé du concessionnaire, a transformé le désaccord financier en véritable carjacking. C’est l’histoire de la Honda Accord qui a fait déraper les choses.

Arrachage de plaque comme mise en bouche et arme à feu 

Tout commence lorsqu’un jeune homme de 24 ans, client de Guru Auto Sales, oublie (volontairement ou non) de régler le montant de sa voiture. Pas de petites lettres de relance, pas de rappels polis de la part de Hadad. Non, lui, il a choisi l’option radicale.

La méthode ? Suivre le client jusqu’à une rue tranquille, en plein jour, et en mode interception furtive. Armé de détermination et sans un soupçon de subtilité, Erik Hadad s’est approché du conducteur, au volant d’une BMW, bien loin de la Honda qui faisait l’objet du litige.

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L’opération commence par l’arrachage de la plaque d’immatriculation temporaire, comme une déclaration de guerre. Mais Hadad ne s’est pas arrêté là. Sans sommation, il a dégainé une arme qu’il cachait dans son pantalon. L’affaire a donc pris une tournure encore plus imprévisible, au-delà de ce qu’on pourrait attendre d’un règlement de compte commercial. Le client s’est retrouvé, sans trop comprendre, à céder les clés de son véhicule.

Jusqu’à 15 ans de prison 

Résultat ? Une scène de carjacking digne des thrillers, avec pour décor un différend financier. Mais cette prise d’initiative coûtera cher à Erik Hadad. Impulsif, certes, mais le voici face à la justice pour une affaire qui aurait sans doute pu se régler avec un coup de fil ou, tout au plus, une mise en demeure.

Désormais, les rues ne seront plus son terrain d’action, puisqu’il encourt jusqu’à 15 ans de prison pour cette série de choix malheureux.

Aujourd’hui, Erik a tout le temps de méditer sur ses actions en attendant sa sentence, prévue pour janvier 2025. D’un simple retard de paiement, il a fait une affaire de grand banditisme. Peut-être que le jour de l’incident, il aurait mieux fait de prendre un café bien serré et de repenser ses options avant de s’improviser justicier de l’automobile.

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Dans tous les cas, cette Honda Accord lui laissera un souvenir impérissable et quelques années à réfléchir.

Finalement, pour Erik Hadad, cette opération improvisée se retourne contre lui de la manière la plus spectaculaire qui soit. Plutôt que de récupérer son argent, il récolte une condamnation potentielle et des années derrière les barreaux. Une Honda Accord non payée l’a conduit à l’impayable erreur d’un carjacking armé.

Moralité, parfois, un coup de téléphone fait bien mieux l’affaire qu’un coup de théâtre… surtout quand la scène peut se finir en plein tribunal. 

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