Vers une augmentation colossale de véhicules électriques en France ?

Un trio ministériel en pleine mission, costards taillés au laser, déterminés à prendre les devants sur les questions écologiques - Agnès Pannier-Runacher, François Durovray, et Olga Givernet – annonçent une révolution électrisante.

D’ici 2030, ils veulent que les voitures électriques représentent 66 % des ventes. Oui, messieurs-dames, la voiture à essence est en passe de devenir une pièce de musée ! Lundi dernier, lors d’une présentation aussi solennelle qu’un discours de nouvel an, ces trois valeureux ministres ont levé le rideau sur la nouvelle Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). 

Le but de cette transition 

Objectif, booster l’électrique, quitte à ce que les moteurs thermiques deviennent des reliques à admirer au musée du transport, encadrées d’étiquettes « époque pré-électrique ». Vous pourrez dire adieu à l’odeur d’essence en 2030, place aux douces notes d’électricité !

Et comme si la France voulait montrer à toute l’Europe que c’est elle la championne du « bas carbone », elle se fixe des objectifs encore plus ambitieux que ses voisins.

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Entre nous, c’est un peu comme si la France s’était inscrite à un ultra-marathon climatique, atteindre les 66 % de ventes de véhicules électriques en 2030 et un parc roulant avec au moins 15 % de voitures électriques. Deux chiffres qui sonnent comme des promesses de renouveau pour les concessionnaires et constructeurs automobiles.

Pour que tout ça ne reste pas un doux rêve, les ministres invitent le peuple français à une consultation publique, ouverte jusqu’au 15 décembre 2024. Histoire de donner à chacun une chance d’opter pour un avenir sans pots d’échappement fumants, sans bruits de moteurs rugissants – mais où les prises de recharge seront les nouvelles bornes d’essence, et où le bip-bip du véhicule en charge remplacera le cliquetis des pompes.

Une transition mais à quel prix ? 

Cela dit, pas de quoi sauter de joie tout de suite, les transports, faut-il le rappeler, représentent 32 % des émissions de gaz à effet de serre. « Un tiers du problème, un tiers de la solution », assène François Durovray. Traduction, on va devoir réduire nos trajets, compacter nos déplacements et, surtout, électrifier tout ce qui roule, nage, et qui pourrait même voler dans un avenir pas si lointain.

Voilà donc l’ambition de la France : un territoire où le verdissement des routes est bien plus qu’une expression poétique. Avec le soutien des collectivités locales et l’enthousiasme des automobilistes devenus conducteurs électriques, la route vers 2030 sera certes longue, mais elle promet d’être bien plus silencieuse, juste le doux ronronnement des moteurs électriques, en symphonie pour un avenir décarboné.

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En somme, la France se lance dans une épopée électrique avec une ambition affichée : transformer les routes et verdir les trajets d’ici 2030. Le pays n’a pas peur de faire des paris osés en visant ces 66 % de ventes de voitures électriques et un parc roulant à 15 % électrifié.

Reste à voir si l’enthousiasme ministériel suffira pour embarquer les Français dans cette aventure où, un jour, les seules traces laissées sur les routes seront celles de pneus écologiques, et non de gaz carbonique.

On s’imagine déjà un futur où, après avoir délaissé le doux parfum du carburant, on ne jurera plus que par les bornes de recharge… et peut-être un soupçon de nostalgie pour la vrombissante époque des moteurs thermiques.

38 avis sur « Vers une augmentation colossale de véhicules électriques en France ? »

  1. 🚗 Enfin une bonne nouvelle pour nos poumons et notre planète! C’est pour quand les aides pour l’achat d’un véhicule électrique?

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    • ce sont généralement les même qui n’ont pas les moyens d’achat un véhicule thermique neuf ..
      d’ici l’échéance le marché de l’occasion aura augmenté et permettra a plus de monde l’achat électrique

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    • il n’a jamais été question de 0 pollution, mais au globale (construction+usage) l’électrique pollue beaucoup moins (surtout avec une électricité decarbonne comme en France)

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    • Dire que la voiture électrique et vertueuse et écologique et d’un euphémisme incroyable !(regardez ce qu’il se passe au Congo c’est un véritable désastre écologique et oui il faut bien alimenter de matières premières pour ces batteries) et pourquoi seulement les voitures thermiques que dire du transport aérien fluvial (croisières) et nos campings cars pas concernés les ronds de cuirs de Bruxelles sont hors sol pourquoi ne pas investir dans l’hydrogène !!! .Merci à l’Union européenne des milliers d’emplois sont en jeu ,nos constructeurs ont besoin de plus de temps pour la transition ,cette décision a été prise vite .

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    • On a pas de pétrole mais on a des idées en France.
      On va juste avoir des malus sur les thermique de plus en plus important et le prix de l’essence qui va être plus élevé

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  2. que des mensonges tout le monde abandonne les voitures électriques, pourquoi on harcelle les pauvres alors que les riches prennent des avions pour faire 80 km le pauvres doit les faires en vélo ou transport en commun et les paquebots qui nous livrent et font le tour du monde ça pollue pas pauvre France il faut écouter les riches

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