Cette ONG alerte sur ce poisson dans nos assiettes : « contaminées au mercure »

Imaginez ouvrir une boîte de thon pour préparer votre repas, sans savoir que vous introduisez potentiellement dans votre organisme un métal lourd toxique.

La menace cachée dans votre assiette

C’est le constat alarmant posé par les ONG Bloom et Foodwatch dans leur étude récente, où elles révèlent une contamination généralisée au mercure des conserves de thon vendues en Europe.

Cette révélation fait suite à une analyse rigoureuse de 148 boîtes de thon, incluant des marques populaires comme « Petit Navire ».

Le rapport indique que certains échantillons contenaient des niveaux de mercure dépassant largement les normes admises, posant un risque sérieux pour la santé publique.

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Un poison pour le système nerveux

Le mercure, sous sa forme de méthylmercure, est reconnu pour sa toxicité, en particulier sur le système nerveux central. Les études scientifiques, y compris celles de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), le classent parmi les substances dangereuses, surtout pour les enfants et les fœtus en développement.

Le méthylmercure est toxique pour le système nerveux central de l’être humain, en particulier durant le développement in utero et au cours de la petite enfance.

Des normes à revoir d’urgence

Le rapport des ONG souligne une disparité inquiétante entre les seuils de sécurité appliqués au thon et ceux d’autres poissons moins consommés. Actuellement, un taux de 1 mg de mercure par kilo est toléré dans le thon, contre 0.3 mg pour d’autres poissons. Cette différence pose question sur les critères de ces normes, souvent influencés par des enjeux économiques et industriels.

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Les associations appellent à une révision immédiate des seuils de mercure autorisés dans les conserves de thon, plaidant pour une limite plus protectrice de 0.3 mg par kilo, afin de garantir la sécurité des consommateurs.

Que peuvent faire les consommateurs ?

Face à cette situation préoccupante, les consommateurs se retrouvent en première ligne.

Il est conseillé de diversifier les sources de protéines et de privilégier les poissons moins susceptibles de contenir du mercure, comme le saumon ou les sardines.

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La prudence est particulièrement recommandée pour les populations vulnérables telles que les femmes enceintes et les jeunes enfants.

En attendant une action réglementaire, le choix des produits certifiés et la réduction de la consommation de thon semblent être les mesures les plus sûres pour minimiser les risques.

  • Consommer varié : alterner les sources de protéines.
  • Privilégier les poissons avec de faibles niveaux de mercure.
  • Vérifier les labels de durabilité et de sécurité alimentaire.

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