Les pratiques militaires d’Israël dans la bande de Gaza sont fréquemment qualifiées comme étant des méthodes génocidaires. Ce jeudi 14 novembre 2024, un comité spécialisé des Nations Unies, chargé d’examiner les actions israéliennes, affirme que celles-ci « présentent des caractéristiques d’un génocide. »
Des pertes civiles massives
Le rapport, qui sera présenté lundi à l’Assemblée générale de l’ONU à New York, souligne les « pertes civiles considérables et les conditions imposées aux Palestiniens, qui mettent intentionnellement leur vie en danger. »
Dans ce rapport, l’organisation internationale s’est penchée sur la période allant de l’attaque du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël jusqu’à juillet 2024. Dans un communiqué, elle conclut en expliquant qu’ « à travers son siège de Gaza, son obstruction de l’aide humanitaire, ses attaques ciblées et en tuant des civils et des travailleurs humanitaires, malgré les appels répétés de l’ONU, les ordonnances contraignantes de la Cour internationale de justice et les résolutions du Conseil de sécurité, Israël cause intentionnellement la mort, la famine et des blessures graves ».
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Le rapport met en lumière les conséquences dramatiques de l’offensive israélienne sur Gaza, où les bombardements ont anéanti les infrastructures essentielles, entraînant une crise environnementale d’une ampleur considérable et des répercussions sanitaires de long terme. Selon les données, les forces israéliennes ont déversé plus de 25 000 tonnes d’explosifs sur la région, une quantité équivalente à deux bombes nucléaires, soit presque le double de la puissance de la bombe d’Hiroshima.
Le comité exprime une vive inquiétude face à la destruction massive des infrastructures civiles et à la perte de vies humaines à Gaza, où plus de 43 700 personnes ont été tuées depuis le début du conflit, selon le ministère de la Santé local. Il s’interroge également sur l’usage par Israël de technologies avancées de ciblage, notamment des systèmes d’intelligence artificielle, qui, selon le rapport, ont été déployés avec une supervision humaine minimale. Cette méthode, associée à l’utilisation de bombes lourdes, révèle, selon le comité, un mépris flagrant d’Israël pour les principes fondamentaux du droit international, notamment l’obligation de distinguer les civils des combattants et de protéger les innocents des attaques.
La famine comme méthode de guerre
Ces destructions systématiques des réseaux d’eau, d’assainissement et de nourriture, ainsi que la contamination de l’environnement, ont plongé Gaza dans un état de crise permanente, menaçant de lourdes conséquences pour les générations futures, expliqué le comité.
« Israël utilise la famine comme méthode de guerre et inflige une punition collective à la population palestinienne », peut-on également lire dans le rapport. Il met en évidence l’ampleur de la campagne de bombardements israélienne, qui a non seulement anéanti les infrastructures de base, mais aussi provoqué une crise écologique majeure, dont les conséquences sur la santé dureront longtemps.
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Dans son rapport, le comité exprime des préoccupations concernant l’introduction de nouvelles procédures visant à assouplir les critères de sélection des objectifs militaires. Ces ajustements auraient permis à l’armée de recourir à des technologies avancées, telles que l’intelligence artificielle, pour identifier et suivre un grand nombre de cibles de manière accélérée, notamment en localisant les foyers où les familles se regroupent, surtout pendant les heures nocturnes.