Les commissions de l’Assemblée et du Sénat décident de mettre fin au service national universel : comprendrez-vous les conséquences ?

Un événement remarquable s'est produit récemment au sein des commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat : la suppression du Service national universel (SNU) a été votée.

Un consensus inattendu entre deux chambres

Ce dispositif, initialement promu par le Président Emmanuel Macron, visait à instaurer un service obligatoire pour les jeunes, englobant des activités de cohésion et d’intérêt général.

La décision a été prise suite à un constat partagé par les élus de divers horizons politiques concernant l’inefficacité et le coût excessif du programme. Cette convergence rare entre la gauche dominante à l’Assemblée et une coalition hétérogène au Sénat a mené à une suppression surprise de l’allocation de 128 millions d’euros prévue pour 2025.

Les critiques fusent sur le projet présidentiel

Les raisons de cette suppression sont multiples et sérieuses. Selon les déclarations de Jean-Claude Raux, député écologiste, le SNU est perçu comme un « gadget présidentiel » qui n’a pas atteint ses objectifs principaux et représente une charge financière non justifiable. Ce sentiment est largement partagé par ses collègues de différents partis.

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De plus, le rapport de la Cour des comptes a récemment révélé que les coûts estimés pour le maintien du SNU pourraient atteindre entre 3,5 et 5 milliards d’euros annuellement, un montant jugé prohibitif pour un bénéfice communautaire insuffisant.

Quelles alternatives pour les jeunes ?

La suppression du SNU soulève des questions sur les alternatives possibles pour l’engagement des jeunes. Le président de la commission des Finances de l’Assemblée, Eric Coquerel, a suggéré que les fonds économisés soient réaffectés vers le soutien du sport amateur, une proposition qui semble recueillir un certain consensus.

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Cette réorientation pourrait non seulement sauvegarder des fonds publics mais également renforcer les infrastructures et les programmes existants qui bénéficient directement à la jeunesse française sans imposer de service obligatoire.

Le futur du civisme et de l’engagement citoyen

« Après cinq ans d’expérimentation, il n’apparaît pas que le SNU apporte une plus-value suffisante pour justifier la poursuite de son déploiement. » – Eric Jeansannetas, sénateur et rapporteur des crédits de la Jeunesse.

La fin du SNU pourrait marquer un tournant dans la manière dont le civisme et l’engagement citoyen sont envisagés en France. Plutôt que d’imposer un service universel, l’accent pourrait être mis sur l’encouragement des initiatives volontaires parmi les jeunes, favorisant ainsi une participation organique à la vie de la communauté.

L’impact à long terme de cette décision reste à voir, mais elle ouvre certainement la porte à une réflexion plus large sur les politiques de jeunesse et l’engagement civique en France.

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  • Suppression surprise du SNU
  • Coût estimé entre 3,5 et 5 milliards d’euros
  • Redirection des fonds vers le sport amateur
  • Encouragement des initiatives volontaires chez les jeunes

En résumé, la suppression du SNU par l’Assemblée et le Sénat pourrait être perçue comme une opportunité de redéfinir les priorités gouvernementales en matière de jeunesse, en se déplaçant vers des programmes plus flexibles et moins coûteux qui encouragent une participation volontaire et enrichissante.

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