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La vente aux enchères des licences de radio commerciale permettra de lever 73,7 millions d’euros

La mise aux enchères des licences pour les fréquences radio FM commerciales devrait rapporter au moins 73,7 millions d’euros. C’est ce qu’a annoncé le ministère des affaires économiques et du climat. En outre, le ministère a annoncé les conditions pour les nouvelles stations.

Après des années de reports, de prolongations et de procès, la procédure de cession de neuf fréquences radio commerciales débutera le mois prochain. Les demandes de participation à la vente aux enchères peuvent être déposées de début mars à début avril. La vente aux enchères proprement dite aura lieu à la mi-juillet.

Le ministre Adriaansens annoncera alors à qui les licences seront attribuées en août. C’est à ce moment-là que les parties ayant remporté l’enchère auront transféré l’argent.

Actuellement, 100% NL, BNR, Qmusic, Radio 10, Radio 538, Radio Veronica, Sky Radio, Slam ! et Sublime occupent les neuf fréquences, mais cela va changer. Un parti pourra bientôt obtenir un maximum de trois licences pour des stations. Auparavant, ce nombre était illimité. L’entreprise médiatique Talpa, par exemple, possède aujourd’hui quatre stations commerciales (Radio 538, Radio 10, Radio Veronica et Sky Radio). Cela signifie que l’une de ces stations disparaîtra bientôt des ondes ou que Talpa devra s’en séparer.

Moins de stations thématiques
Deux des neuf licences ont des exigences spécifiques en termes de genre musical ou de thème. Par exemple, il doit y avoir une station commerciale proposant de la musique en néerlandais (aujourd’hui 100% NL) et une station proposant des informations et des actualités (aujourd’hui BNR).

Lors des enchères précédentes, il y avait cinq thèmes spécifiques, dont trois ont été abandonnés : “musique non quotidienne” (Sublime), “populaire actuelle” (Slam !) et “populaire non quotidienne” (Radio Veronica). Selon le ministère, deux stations thématiques sont suffisantes “car les nouveaux canaux tels que le DAB+, la radio internet et les services de streaming proposent désormais une offre variée pour avoir un large paysage médiatique néerlandais”.

Pour le ministère, une station diffusant de la musique en néerlandais est importante en raison de sa “valeur culturelle pour la société” et de “la production et la diffusion de musique locale”. Et une chaîne d’information commerciale contribue au “développement, à la formation de l’opinion et à la représentation de la société”, selon le ministère.

La FM reste en place jusqu’en 2035
Les nouvelles licences sont accordées pour une période de 12 ans, jusqu’en 2035. La radio analogique (FM) sera ainsi couplée à la radio numérique (DAB+). En libérant les fréquences pour 12 ans, le ministère veut donner aux parties la possibilité de récupérer leurs investissements. Ce faisant, EZK promet également que la FM ne sera pas supprimée et complètement remplacée par le DAB+ avant 2035.

“En mettant aux enchères cet été, nous disposerons bientôt d’un marché radiophonique à l’épreuve du futur, dans lequel les nouveaux arrivants auront également leur chance”, a déclaré le ministre. “Nous mettons délibérément aux enchères pour une période de 12 ans, car cela offre une certitude aux parties qui ont une ou plusieurs offres gagnantes.”

Procès concernant les licences
La dernière fois que les neuf licences ont été mises aux enchères, c’était en 2003, pour une période de huit ans. En raison de prolongations et de la pandémie de corona, une nouvelle mise aux enchères a été reportée à plusieurs reprises. Le tribunal de Rotterdam a décidé l’année dernière que les fréquences FM nationales pour les spots publicitaires devaient être redistribuées.

KINK, une station dépourvue de fréquence FM, avait porté plainte contre le gouvernement après que celui-ci eut décidé, l’année dernière, de renouveler à nouveau les licences actuelles. Les stations autorisées ont fait appel de cette décision auprès du Tribunal d’appel du commerce et de l’industrie. Mais celui-ci n’a vu aucune raison de s’écarter de la décision.

Guillaume Gaultier
Guillaume Gaultier
Guillaume Gaultier, éditorialiste perspicace, explore les intersections entre culture, société et médias chez Carbone Ink. Avec un œil critique et une analyse pointue, il décortique les phénomènes culturels, offrant des perspectives profondes et réfléchies qui invitent à la discussion et à la réflexion sur notre paysage médiatique en constante évolution.

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